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CATALOGUE

Paroles des chansons 


THE BULBS
J’suis un steak

J’suis un steak
J’suis en stock
J’suis un steak
J’suis en stock
J’suis un steak,
Pas un bulbe
J’suis un steak


CRAFT

Immediate landing
Flee your thorn.
Gild your toe.
Grind your tie.
Knit your tongue.
Leap your gut.
Ring your graft.
Shed your fib.
Shrink your draft.
Sow your drapes.
Spill your clog.
Strew your cow.
Bear your clue.
Bid your roach.
Bust your broth.
Cleave your clue.
Clog your trash.
Dwell your fur.
Grope your doll.
Clutch your knee.
Print your plank.
Ring your rod.
Purr your puff.
Rag your rib.
Fuyez votre épine.
Dorez votre orteil.
Moulez votre cravate.
Tricotez votre langue.
Sautez votre boyau.
Téléphonez à votre greffe.
Perdez votre bobard.
Faites rétrécir votre projet.
Semez vos tentures.
Renversez votre sabot.
Répandez votre vache.
Portez votre indice.
Offrez votre cafard.
Ruinez votre bouillon.
Fendez votre indice.
Bouchez vos ordures.
Demeurez votre fourrure.
Tripotez votre poupée.
Saisissez votre genou.
Imprimez votre planche.
Téléphonez à votre tige.
Ronronnez votre bouffée.
Taquinez votre côte.


LES DELICIEUX
Pirogue volante

Tu es sûr qu'il va nous soulever?
Attends que je jette un peu de lest,
En effet on ne touche plus terre
Mais ça fait un drôle d'effet
Je ne me sens pas très rassuré,
Encore un sac de lest
Et on va monter de plus en plus haut
Ça y est le vent nous emporte,
Hum, le gibier est rare cette année,
Ouille, le drôle de zoiseau,
En tout cas, je n'aime pas trop
Qu'on me ponde sur la tête
Quel sale Zoiseau,
Que ça t'apprenne à respecter mon crâne,
Mon crâne, mon crâne, mon crâne.
Je crois qu'enfin,
On se décide à reconnaitre mon génie,
Ma pirogue volante
À fait une grosse impression sur mes concitoyens.
Au secours !
Au secours je brûûûûûûle !
Ah ah ah, ah enfin un peu de fraicheur !
Tu es sûr qu'il va nous soulever?
Tu es sûr qu'il va nous soulever?
Tu es sûr qu'il va nous soulever?
Tu es sûr qu'il va nous soulever?
En tout cas, je n'aime pas trop
Qu'on me ponde sur la tête
Quel sale Zoiseau,
Que ça t'apprenne à respecter mon crâne


DAUPHIN
Larmes de joie

Tu cours dans mes pensées
Comme un rêve, une étoile
Qui traverse le ciel
Qui éclaire la nuit
Qui abrite sous son aile
Qui éclaire la vie
Ta voix est un songe
Un nuage d'images
Une tendre ritournelle
Qui murmure doucement
La marée m'emporte loin vers l'infini
Tourbillon de toi, larmes de joie



THE SISMIC
Poisson mort

Nous mangeons le poisson mort


RUPERT GUILP
Trésor

Le sage ne fait pas
Couler le mascara
Qu'on l'y oblige ou pas
Il pousse la poussière
Épouse l'idéal
De la mer de corail
Trésor mon trésor
Trésor mon trésor
Chez le Maharadja
Tout brille tout va de soie
Hamac et marbre bleu.
L'écume du soir
Roucoule en crinoline
À plus moelleux que moi
Trésor mon trésor
Trésor mon trésor
J'empile les jours
M'enfuis de Laponie
Je déploie mes atours
Au pied de l'Etna
Vahiné, Loreleï
Les boucles s'entrelacent
Trésor mon trésor
Trésor mon trésor


HÉRITAGE
Tout de toi

Descendant du premier étage
Héritier du rez-de-chaussée
Arrière-petit-fils d'escalier
Né par hasard d'un premier lift
Tenant de quoi tenant de qui ?
De quel tonton de quelle mamie ?
Poli comme la rampe qui
Qui t'a vu glisser dans la vie


THE PHOTONS
Light of my life

Question existentielle. Question existentielle.
Question existentielle. Question existentielle.
N'existons nous que par les yeux qui nous regardent ?
N'existons nous que par les yeux qui nous regardent ?
Sommes nous colorés ?


HIPPYP’HOP
Happy few du nunchaku

Flétan macabre, oenologue affable, feuille tremblante dans l'arbre
Regrets sincères, fermeture éclair, terrain de camping désert
Chien Kamikaze, recoin du garage, bascule articulaire
Vitres fumées, nuque parfumée, réplique titulaire
Pour toi, je mangerais mon foie, je sauterais du toit.
Pour moi tu ne bougerais pas même le petit doigt
Happy few du nunchaku, pile au rendez-vous
J'épongerais, j'abrogerais, je tirerais un trait
Fulmicoton, horreur du savon, roi Uther Pendragon
Soirée gâchée, mésange envolée, blitzkriek sans gravité
Tour infernale, évasion fiscale, promesses capitales
Nu intégral, écran total, ionisation spectrale.
Pour toi, je mangerais mon foie, je sauterais du toit
Pour moi tu ne bougerais pas même le petit doigt
Happy few du nunchaku, pile au rendez-vous
J'épongerais, j'abrogerais, j'épiloguerais.


ZOOM
Petit presque-rien

Compagnon des phalènes, voltigeur indolent
À la merci des courants d'air
Petit presque rien, qui gonfle ses joues, sans âme
sans rien, au dessus de tout
Voile consentant, marionnette des vents
Tâche bleue dans le paysage
Resquilleur du ciel, plaie contemporaine
Épris de loopings et de liberté
Tu traces dans le ciel, des dessins envoûtants
Polyéthylène, voyageur insouciant
Compagnon des phalènes, voltigeur indolent
À la merci des courants d'air
Petit presque rien, qui gonfle ses joues
sans âme, sans rien, au-dessus de tout
Solo
Voile consentant, marionette des vents
Tâche bleu dans le paysage
Resquilleur du ciel, plaie contemporaine,
Épris de loopings et de liberté
DRIFTMAN
Dragon
En montagne, en montagne
Effréné, va s'en aller
Est laissé pour compte
Et guirlande lente
Qui tarde, qui tarde,
Guirlande lente qui tarde, qui tarde
En montagne, en montagne
Exténué, va déguster
Sirène, mitaines
Et guirlande lente
Qui tarde, qui tarde
Et guirlande lente en queue de dragon


RICHARD MIX
Chronomotic Motel
Saison bleue, terre de feu
Lit précieux, pourtant
Magie bleue, tour d'ivoire
À pas de velours
Je n'avais pas la clé
Tu aurais respiré
Enjambant les aiguilles
Du fond des Appalaches


THE PICKLES
Euphory

N’aurais-tu pas vu le grand bas de laine
Jamais à cours d’éléments pathogène
N’aurais-tu pas vu dans l’onde sereine
Les lacets bleus et joyeux de la Seine


DIRK FELBS
Eclipse
On ne sait plus, on ne veut plus, ne dit mot
Tout est promis sous la pluie
Et la nuit souterraine
Et les arbres plongés
Dans le sommeil
Tu ne verras plus le vide ni le vague
Tout s'en ira sous les dunes
Et la buée
Anoblie désormais
Endormie à jamais



ERNIE MOTKA
Protozoaïres

Avec tout le respect que je ne te dois pas
Permet moi de te dire que je ne t'aime pas
Avec tout le respect que je ne te dois pas
Permet moi de vomir, saigner dans ton salon
Sachant toute l'admiration que je ne te porte pas
Veuilles agréer l'expression
D'mes sentiments les moins bons
Avec tout le respect que je ne te dois pas
Permet moi de te dire que je ne t'aime pas


HERCULE
Téléportation

Et dansez maintenant
Dansez sans vous arrêter


CLOTAIRE
Cavalcade

Joyeux matin, bain d'azur
Douce brise, renaissance
Rien ne bouge, tout est possible
Rayon ardents, cavalcade
Heaume fier, ton épée
À la main, étincelante
Ombre sinistre
Qui recouvre la plaine
Arbres nus qui frissonnent
Tout est fini



THE ORGANIST
Pulmons Stomach

Frites - Naïades blondes et fumantes - J'aime les
Frites - Qui s'ébattent dans l'huile - J'aime les
Frites - Qui bientôt garniront mon estomac
Frites - Une seule ne suffit pas - J'aime les
Frites - Il m'en faut tout un plat - J'aime les
Frites - Brûlantes et croquantes sous la dent
Jamais assez, je n'en ai jamais assez, non jamais assez
Frites - Qui me faites les yeux doux - J'aime les
Frites - Calibrées mais pas trop - J'aime les
Frites - Ketchup ou mayonnaise ou bien nature


THE GAZTONES
Never Stop
Je n'm'arrête pas, je n'm'arrête pas,
Je n'm'arrête pas, je n'm'arrête pas,
Moi, tant que je n'suis pas mort, je ne m'arrête pas,
Je bats et je sors, encore et encore
Je ne m'arrête pas
Je n'm'arrête pas, je n'm'arrête pas,
Je n'm'arrête pas, je n'm'arrête pas,
Moi, tant que je n'suis pas mort, je ne m'arrête pas,
Je bats et je dors
J'embrasse et je mors
Mais je n'm'arrête pas


ZUVELLI
Infini céleste

Ondes venues de l'infini céleste


PIERRE MERLINGOT
J'ai le bonhomme

J'ai le bonhomme mais pas l'adresse
Plus je slalome moins je progresse
c'est énervant, faut que ça cesse
Je sens nettement monter le stress
Peut-être habite-t-il chez sa nièce
Dans un manoir ou un deux pièces
Vit-il à Rio ou à Metz
À Romainville ou Bénares ?
J'ai le bonhomme mais pas l'adresse
De dépit mes cheveux se dressent
Je me sens comme un chien en laisse
Il vit quelque-part mais ou-est-ce ?
Peut-être habite-t-il chez sa nièce
Dans un manoir ou un deux pièces
Vit-il à Rio ou à Metz ?
À Romainville ou Bénares ?


HARMONIZER
Espadon du soir

Espadon du soir
Fils naturel de Charlemagne
Livre sans histoire
Champion du monde d'estafette
Ouhouhouh
Plus olympique que jamais
Ouhouhouh
Osselets d'apparat
En lévitation pimprenelle
Mixture d'entrechats
Ami du monde sans ambages
Ouhouhouh
Les ecchymoses sont pour moi
Ouhouhouh
Espadon du soir
Dégouté de l'eau de vaisselle
Livre sans histoire
Aveuglé par l'aube qui pointe
Ouhouhouh
Plus lunatique que jamais
Ouhouhouh
Espadon du soir
Fils naturel de Charlemagne
Livre sans histoire
Champion du monde d'estafette
Ouhouhouh
Plus olympique que jamais
Ouhouhouh>
Osselets d'apparat
En lévitation pimprenelle
Mixture d'entrechats
Ami du monde sans ambages
Ouhouhouh
Les ecchymoses sont pour moi
Ouhouhouh
Espadon du soir
Dégouté de l'eau de vaisselle
Livre sans histoire
Aveuglé par l'aube qui pointe
Ouhouhouh
Plus lunatique que jamais
Ouhouhouh
Espadon du soir
Livre sans histoires
Ouhouhouh



THIERRY SCRATCH Chaînon manquant Martin-chasseur Gondolier déplumé Lapin-pêcheur Sénéchal surclassé Hybride informe Improbable gibier Sans haut de forme Ni laisser-passer       Chaînon manquant Perdu non réclamé Ombre discrète Errant sur les chemins Simple adjuvant Ou monarque masqué Brique essentielle Ou ration avariée Oursin jongleur Arlequin défrisé Marteau plongeur Englouti à jamais Fleuron natal Singleton égaré Flou intégral ADN ciselé Chaînon manquant Perdu non réclamé Ombre discrète Errant sur les chemins Simple adjuvant Ou monarque masqué Brique essentielle Ou ration avariée Chameau-fumeur Héritier dépité Mérou siffleur Hôtelier dépecé Mètre étalon Modèle incontesté Esquisse indigne Prototype oublié Litchi laineux Dignitaire empesé Joyau sans prix De la vie sur la terre Absent qui brille Au milieu de la foule Laissant perplexe Toute la farandole BILL MIRROR Rain Symphony Whispers of whales in the dawn Sparks of missing moments Wet lights of gloomy pavers Rain drums knock at my heart Rain symphony Rain symphony Clouds of broken promises Memories from before birth Messenger of infinite sleep Bells announcing my loss Rain symphony Rain symphony Echoes of fairy legend Sparks of missing moments Wet lights of gloomy pavers Bells announcing my loss. PODOMIL Pebble in my shoe I once had a pebble in my shoe at every step it made me think of you if you where that pebble in my shoe I would not ask anyone my due but when i'm all alone in my shoe where are you, can't you give me a clue ? DRAG & DROP Hôte choyé Hôte choyé Corole immaculée Marquis confit Chausson de volupté Trampolino Plumeau délicat Terre Adélie Corne d’embellie Marchand de dunes Agrégé d’amertume Fruit déguisé Promesse enrubannée Souffle d’antan Étincelle de vie Ambassadeur Des marées à venir Matin frileux Gilet de gélatine Oeil argileux Collier de litanies Invitation Aux Venises célestes Chuchotements Feutrés du désert J’emploie sans crainte Le passé simple Comme eau de source Au pied de la lettre Les mots passés Fondent sous la langue Comme les après-midi solitaires RANDOLPH Paranormality [maw] [mia] [mio] [miw] [mia] [miɛ] [maw] [mia] [mio] [maw] [mia] [mio] [maw] [mia] [mie] [maw] [mia] [miɛ] [maw] [mia] [mio] [mia] [miw] [miw] RANDOLPH Flocons d'étoile Un coiffeur de Muzaffarnagar Devant son miroir Aperçoit, marchant dans le blizzard L'ombre d'un esquimau Dans l'estomac de notre esquimau Une multitude entonne en choeur Une mélopée Florale et magnétique À des années lumière de là Dans l'immensité Une conscience touchée par ce chant Verse une unique larme Un parfum mêlé d'or et de gomme Flotte sur la ville Une averse de flocons d'étoiles La fin de tout est pour ce soir RANDOLPH Skippy Skippy, Skippy mon ami, Skippy mon petit. Skippy, Skippy mon ami, Skippy mon petit, perdu dans la nuit. Skippy mon petit ami, innocent petit, perdu dans la nuit. MIASME Flocons d'étoile Un coiffeur de Muzaffarnagar Devant son miroir Aperçoit, marchant dans le blizzard L'ombre d'un esquimau Dans l'estomac de notre esquimau Une multitude entonne en choeur Une mélopée Florale et magnétique À des années lumière de là Dans l'immensité Une conscience touchée par ce chant Verse une unique larme Un parfum mélé d'or et de gomme Flotte sur la ville Une averse de flocons d'étoile La fin de tout est pour ce soir DIRK FELBS Je n’ai plus froid Quel plus beau moment Que la veillée de noël Pour tirer sa révérence Et monter au ciel Les souliers sont sous le sapin Tant de joie partagée Tant de félicité Smartphones et santons Consoles et marrons Papier argenté Cadeaux décevants Bien vite revendus Sur le net dès demain Dehors, l’hiver est là Dans son grand manteau blanc Certains festoient D’autres claquent des dents Et moi, je n’ai plus froid THE BONZOS The Bonzos go to the zoo Bonzos go to the zoo Bonzos go to visit you Bonzos go to the zoo Bonzos go to visit you It’s too silly to be On the wrong side When you’re allergic to peanuts Bonzos go to the zoo Bonzos go to visit you Bonzos go to the zoo Bonzos go to visit you It’s too silly to be On the wrong side When you’re allergic to self exhibition MISTER UNIVERSE Be my melody Whisper my thoughts Sing my soul and my life Intone the past Whistle the future Sing the present to me Intone the past Whistle the future Sing the present to me Be my melody MARVELOUS MONIQUE Mélancalin Tant que l’idée ne vient À personne de couper Le fil auquel je suis suspendu La vie continue Tant que mon souvenir Vit encore dans la mémoire Du seule personne Alors la vie continue Tant que l’idée ne vient À personne de couper Le fil auquel je suis suspendu La vie continue KARL Je te vois Hall désert Torrents d’hier Dans mon coeur L’empreinte brulante De mon existence Voix givrées Flaques de nuit Dans la vie Qui irradie tout au fond De moi, je te vois Tout pourrait Sembler perdu Et pourtant Me parviennent encore Les échos de tes murmures Au delà Du temps qui passe Au delà Des courants implacables Tu es là COMPAGNIE MARCELIN Le secret du vieux tabouret Au fond d’une modeste chaumière demeure un secret Le secret du vieux tabouret qui n’a pas livré tous ses secrets Dans le pied numéro 1, j’ai élu domicile, do mi si la do ré. C’est dans le pied numéro deux que j’ai creusé ma galerie Et que j’ai posé mes valises. Au 3, c’est moi le maître de céans, c’est moi. Patiemment les trois lascars perforent à qui mieux mieux Chacun sa méthode mais peu à peu Les pieds du vieux tabouret tournent au gruyère. Dans le pied numéro 1, ça ne tient plus qu’à un fil avant de s’écrouler. C’est dans le pied numéro 2 que les travaux avancent le mieux C’est moi qui serait le premier. Ma foi, c’est moi, de nos trois, celui qui creuse le mieux, c’est moi. Un beau jour ce qui devait arriver arriva Sous la forme de deux grosses fesses qui se posèrent sur le vieux tabouret Qui s’écroula dans un grand fracas et qui écrabouilla d’un seul coup Les trois xylophages. VAGABOND Qui ? Qui s’agrège ? Qui égrène les arpèges ? Qui formule ? Qui déambule ? Qui surnage ? Qui échappe au carnage ? Qui critique ? Qui décortique ? Qui se satisfait de sa vie ? Qui met les grains de sable dans l’engrenage ? Qui stabylote les suspects ? Qui s’immisce jusqu’au coeur du réacteur ? Qui dérange ? Qui chante les louanges ? Qui fulmine ? Qui détermine ?   Qui défile ? Qui cherche encore son style ? Qui dépose ? Qui indispose ? Qui se réjouit des embuscades ? Qui s’empresse de ralentir ? Qui pianote pour le plaisir ? Qui fréquente le jardin des délices ? Qui s’immole ? Qui lape le vitriol ? Qui roucoule ?   Qui se déroule ? Qui ronronne ? Qui brigue la couronne ? Qui déchante ? Qui s’incline ? Qui gravit la colline ? Qui suggère ? Qui oblitère ? Qui s’empare ? Qui dissipe le brouillard ? Qui chavire ? CENTIÈME Luxurine En pesanteur, je m’achemine Penche puis bascule en amorti Tête en bas, je franchis le flou Apnée, plongée vertigineuse Marchand de sable, auguste anesthésiste Posé sur l’escalier roulant Oeuf tout au bord du précipice Passager d’auto-immobile Sans billet ni destination   Marchand de sable, tu me tiens dans ta paume Toi devant qui les paupières se prosternent Horizon de verre dépoli Témoin aphone et premier rôle Je suis un peu l’un, un peu l’autre Puis le décor qui se déplie Marchand de sable, auguste anesthésiste   Toi devant qui les paupières se prosternent Maître des songes, allié des courants d’air À ton approche, tout s’efface, tout se fond CENTIÈME Le vaste Catalogue Tourne les pages de mon âme Feuillette le vaste catalogue Propulse toi en guirlandelle Sens le souffle du carrousel Absorbe la potion multiple Promène toi entre les lignes Franchis les portes antonymes Aborde les rives promises Ne demande pas ton chemin Oublie tout mais n’oublie rien Savoure les notes achroniques Respire l’air chargé de rimes CENTIÈME Pourvu Pourvu, dépourvu Parvenu à mains nues Castor, boucle d’or Trampolino du sort Blitzkrieg, clair de crique Régalades aquatiques Rangé, dérangé Dispensé de printemps Poli, dépoli Galop sentimental Fortune, opportune Gorgée d’eau de piscine Diluée, divulguée Où est la vérité ? Migraine, quarantaine On ne peut l’épeler Croisé, décroisé Aux confins de l’orient Echelle, étincelle Discrets bruits de vaisselle Courbures, encablures Embrassades d’azur À l’abri, sous la pluie Pas de défi, de profit L’âme en paix La terre s’endort CENTIÈME Centième Centième, nucléole, centième Centième dans la file indienne Abstraction Mégalithe Coeur qui bat     Centième, nymphalydé, centième Humant l’air et la lumière Voulu Souhaité Comme tous ceux qui m’ont précédé Né du néant Devenu moi Soudain éclot dans le présent Mon numéro comme un berceau Tout chaud n’attendait plus que moi Acteur de l’énumération Je savoure comme tous mes semblables Le moment de cette litanie Maternelle qui dit que je suis